En période froide ou humide, il suffit parfois d’un simple geste pour transformer un intérieur étouffé par la buée, l’humidité et les mauvaises odeurs en un lieu sain et confortable. Entre fenêtres voilées, murs moites et mobilier qui se raidit, beaucoup pensent immédiatement à investir dans un appareil coûteux : un déshumidificateur électrique. Pourtant, une technique méconnue revient en force : utiliser du sel pour absorber l’humidité. Un geste à la fois simple, économique et étonnamment efficace.
Le sel commun, ou plus exactement les sels hygroscopiques, possède la capacité de capter l’humidité dans l’air ambiant. En effet, certains sels, comme le sel de table (chlorure de sodium), le chlorure de calcium ou le sel gemme, attirent les molécules d’eau jusqu’à saturation. Cela explique pourquoi on retrouve parfois du sel aggloméré ou humide dans les récipients laissés ouverts dans des environnements humides.
Plus précisément, des études montrent que des sels hygroscopiques peuvent servir de dessicants, c’est-à-dire des matériaux qui, sans énergie électrique, extraient l’eau de l’air et la retiennent. Ainsi, un bol de sel placé dans une pièce mal ventilée agit comme une barrière passive contre l’humidité excessive.
Où l’utiliser dans la maison ? Les zones prioritaires
Ce geste est particulièrement utile dans les endroits suivants :
Les salles de bain ou les buanderies où l’air est saturé par la vapeur d’eau ;
Les pièces peu ventilées comme un placard, un cellier, une véranda, ou même dans un box ou une cave.
Les zones du logement sujettes à la condensation : abords de fenêtres, bases de murs froids, derrière des meubles collés au mur.
Les experts recommanderont de placer le sel dans un bol ou récipient percé, posé en hauteur, pour éviter tout contact direct avec le sol ou les objets sensibles. On le laisse agir tant qu’il s’agglomère ou que des gouttelettes commencent à se former.
Mode d’emploi facile et astuces d’utilisation
Choisir le sel adapté Le sel gemme ou le gros sel de voirie fonctionnent bien car leur surface est importante. Les sels ménagers suffisent pour de petites surfaces.
Préparer un récipient approprié Un bol ou bac en plastique avec des trous pour évacuer l’eau de condensation, ou un système à deux seaux : un contenant percé dans un autre pour recueillir l’eau.
Placer le dispositif dans la pièce concernée Posez-le loin des enfants, des animaux et des objets sensibles à la corrosion. L’important : le sel doit pouvoir “respirer” l’air de la pièce.
Surveiller et renouveler Dès que le sel est détrempé, durci ou qu’il y a accumulation d’eau, il faut le remplacer ou le sécher au four. Le sel saturé ne joue plus son rôle.
En maintenant ainsi un air plus sec et plus sain, vous favorisez une température intérieure stable et agréable, sans surconsommer d’énergie. Ce simple geste aide la maison à rester confortable tout en allégeant la facture de chauffage — une transition logique vers une habitation plus économe et mieux régulée.
Les limites à connaître et les précautions
Un bol de sel ne remplace pas une ventilation correcte ou une isolation. Si l’humidité provient d’une infiltration, d’un défaut d’étanchéité ou d’une absence de ventilation, il faudra combiner ce geste à d’autres actions.
Le sel peut corroder certains métaux ou laisser des traces blanches sur les surfaces environnantes. Veillez à ce qu’il ne tombe jamais directement sur des objets sensibles.
Cette méthode est plus adaptée à des espaces réduits ou très ciblés ; elle ne remplacera pas un système actif dans un grand volume avec forte humidité.
Réduction de la buée et des traces de condensation : le sel capte l’excès d’humidité dans l’air, limitant ainsi la formation de gouttelettes sur les fenêtres ou les surfaces froides.
Moins de risques de moisissures et moins d’odeurs d’humidité : en maîtrisant l’humidité à la source, on évite un terrain favorable aux champignons et aux mauvaises odeurs.
Économie d’énergie : en réduisant l’humidité, on rend le chauffage plus performant. L’air plus sec permet une sensation de chaleur plus forte à température identique.
Coût minimal : contrairement à un déshumidificateur électrique, cette méthode ne coûte presque rien à mettre en place et ne consomme pas d’électricité.
Quand et comment combiner avec d’autres gestes ?
Le sel est un excellent complément à d’autres bonnes pratiques :
Aération quotidienne des pièces pendant 5 à 10 minutes pour renouveler l’air.
Utilisation de VMC ou d’extracteurs dans les zones humides.
Vérification de l’isolation des fenêtres et des murs froids.
Séchage du linge à l’extérieur ou dans des pièces bien ventilées.
De cette façon, le geste au sel s’inscrit dans une démarche globale de réduction de l’humidité et d’optimisation du confort intérieur.
Conclusion
Le geste au sel oublié est une solution simple, accessible et redoutablement efficace pour assainir la maison sans recourir à un appareil coûteux. En plaçant quelques bacs de sel aux bons endroits, vous contrôlez l’humidité, limitez la condensation et améliorez votre confort thermique.
Ce n’est pas un remède miracle pour tous les cas d’humidité, mais combiné à une bonne ventilation et à une isolation adaptée, c’est un atout silencieux et durable. Respirez mieux, chauffez moins — et tout cela grâce à un geste souvent relégué au second plan.
Rédactrice passionnée, elle aime transformer les espaces avec créativité. Spécialiste du DIY, elle réalise des projets uniques pour l'aménagement extérieur et trouve toujours des idées déco inspirantes. Curieuse et minutieuse, elle partage ses astuces et conseils pour personnaliser chaque espace avec originalité et harmonie.
Rédactrice passionnée, elle aime transformer les espaces avec créativité. Spécialiste du DIY, elle réalise des projets uniques pour l'aménagement extérieur et trouve toujours des idées déco inspirantes. Curieuse et minutieuse, elle partage ses astuces et conseils pour personnaliser chaque espace avec originalité et harmonie.