L’astuce au sel que nos grands-mères utilisaient pour assainir la maison sans déshumidificateur
15 octobre 2025
Chaque automne, les jardiniers font ce geste sur les troncs d’arbres… et les résultats au printemps sont bluffants
15 octobre 2025Quand les journées raccourcissent et que la grisaille s’installe, voir fleurir une amaryllis dans son salon a quelque chose de magique. Ses grandes trompettes éclatantes semblent défier l’hiver. Et si vous souhaitez en profiter à Noël, tout commence maintenant : c’est en octobre qu’il faut la planter.
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- 1 Une fleur spectaculaire née du soleil
- 2 Pourquoi octobre est le bon moment
- 3 Bien choisir le bulbe
- 4 Le pot idéal et le bon substrat
- 5 Arrosage et lumière : trouver l’équilibre
- 6 Le secret pour une floraison pile à Noël
- 7 Après la floraison : préparer le prochain cycle
- 8 Quelques idées de mise en scène
- 9 Ce qu’en disent les experts
- 10 Une fleur pleine de symboles
- 11 En conclusion
Une fleur spectaculaire née du soleil
Originaire d’Amérique du Sud, l’amaryllis (Hippeastrum) est une plante bulbeuse qui impressionne par la taille et la beauté de ses fleurs. Rouge profond, blanc pur, rose tendre ou panaché, chaque variété illumine la maison au moment où le jardin s’endort. Cultivée en intérieur, elle apporte une touche festive naturelle, sans effort. Mais pour admirer ses fleurs pile pendant les fêtes, tout repose sur un bon calendrier de plantation.
Pourquoi octobre est le bon moment
L’amaryllis a besoin de 6 à 8 semaines entre la plantation et la floraison. En la mettant en pot mi-octobre, on obtient des fleurs qui s’ouvrent entre la mi-décembre et le début janvier, juste au bon moment.
Cette période permet aussi au bulbe de s’enraciner doucement avant l’hiver, sans subir les variations de température. Planter plus tard retarde la floraison, tandis qu’une plantation trop précoce donne des fleurs fanées avant Noël.
Et puisque l’automne est aussi la saison parfaite pour préparer les récoltes futures, planter un framboisier en octobre est une autre astuce à ne pas négliger pour profiter d’une récolte abondante dès l’été prochain.

Bien choisir le bulbe
Le choix du bulbe fait toute la différence.
Privilégiez les bulbes gros et fermes, de plus de 6 cm de diamètre, sans taches ni traces de moisissure. Un bulbe sain donne souvent deux hampes florales au lieu d’une.
Côté variétés, le classique ‘Red Lion’ offre des fleurs d’un rouge velouté parfait pour les fêtes. Pour un rendu plus délicat, optez pour ‘White Christmas’ ou ‘Apple Blossom’, aux teintes pastel. Les variétés doubles comme ‘Dancing Queen’ séduisent par leurs pétales ourlés et généreux.
Le pot idéal et le bon substrat
L’amaryllis aime être à l’étroit. Choisissez un pot à peine plus large que le bulbe (2 à 3 cm d’écart). Un pot trop grand retarde la floraison.
Disposez une couche de billes d’argile au fond pour éviter la stagnation d’eau, puis remplissez avec un mélange de :
-
1/2 terreau pour plantes fleuries
-
1/4 sable grossier pour le drainage
-
1/4 terre de jardin ou compost mûr
Plantez le bulbe en laissant dépasser son tiers supérieur hors de la terre : c’est essentiel pour éviter la pourriture.
Arrosage et lumière : trouver l’équilibre
Arrosez légèrement juste après la plantation, puis laissez le substrat presque sec jusqu’à l’apparition de la tige florale.
Ce n’est qu’à ce moment-là que vous pouvez augmenter la fréquence d’arrosage (environ une fois par semaine). Trop d’eau trop tôt fait pourrir le bulbe.
Placez le pot dans une pièce lumineuse, sans soleil direct. Une température entre 18 et 22 °C favorise la pousse régulière. Si la tige s’incline, tournez le pot d’un quart de tour tous les deux jours pour équilibrer sa croissance.
Le secret pour une floraison pile à Noël
Comptez toujours à rebours : l’amaryllis fleurit environ sept semaines après plantation. Pour un épanouissement complet autour du 24 décembre, plantez entre le 10 et le 20 octobre.
Vous pouvez même échelonner les plantations de plusieurs bulbes à une semaine d’intervalle pour profiter de fleurs jusqu’en janvier.
Petite astuce déco : placez le pot dans un cache-pot doré, entourez la base de mousse ou de petites pommes de pin, et laissez la magie opérer. À Noël, l’effet est spectaculaire sans avoir besoin de guirlandes.
Après la floraison : préparer le prochain cycle
Quand les fleurs fanent, coupez la tige à 2 cm du bulbe, mais gardez les feuilles. Elles nourrissent le bulbe pour la saison suivante.
Continuez d’arroser modérément et apportez un peu d’engrais liquide tous les quinze jours pendant le printemps.
En été, sortez le pot dehors, à mi-ombre, et réduisez les arrosages à partir d’août pour que le bulbe entre en repos. En automne, il suffira de le rempoter et de recommencer le cycle : il refleurira de plus belle.
Quelques idées de mise en scène
L’amaryllis s’adapte à toutes les ambiances.
En pot classique, elle trouve sa place sur une table basse ou une console, surtout dans une céramique blanche ou rouge.
En vase transparent, avec juste un fond de billes d’argile et un peu d’eau, elle dévoile la beauté de son bulbe et de ses racines.
Et en bouquet, ses grandes fleurs tiennent près de deux semaines en vase, à condition de changer l’eau régulièrement.
Associez-la à des branches d’eucalyptus ou de sapin pour une composition de Noël naturelle et élégante.
Ce qu’en disent les experts
Les horticulteurs insistent sur trois points clés :
-
Chaleur constante, entre 18 et 22 °C.
-
Arrosage maîtrisé, jamais d’eau stagnante.
-
Lumière douce, sans soleil direct.
Ils rappellent que planter en octobre permet d’obtenir des tiges plus solides et des fleurs plus grandes. “L’amaryllis n’aime pas la précipitation”, confie un producteur angevin. “C’est une fleur qui a besoin de calme avant de briller.”
Une fleur pleine de symboles
Dans le langage des fleurs, l’amaryllis incarne la fierté, la beauté et la renaissance.
Elle fleurit quand tout semble endormi dehors, comme un feu d’artifice de vie en plein hiver. Peut-être est-ce pour cela qu’elle s’accorde si bien à Noël, symbole de lumière et de renouveau.
En conclusion
Planter une amaryllis en octobre, c’est offrir à sa maison une promesse de couleur au cœur de l’hiver.
Ce geste simple relie nature et festivité, patience et émerveillement. Le bulbe, endormi au départ, se transforme en une fleur majestueuse quand tout autour semble figé.
Et au-delà du plaisir visuel, ce rituel nous apprend aussi à ralentir et à cultiver la beauté dans le temps.
Et pendant que vos amaryllis se préparent à éclore, pensez à aérer régulièrement votre maison, même quand il fait froid : l’air frais est le meilleur allié d’un intérieur sain, autant pour vos murs que pour votre santé.
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