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29 mai 2025Un notaire alerte sur une erreur récurrente
Les successions en France impliquent une série de formalités complexes, souvent sous-estimées par les héritiers. Un professionnel du droit révèle que de nombreux citoyens négligent une étape cruciale, entraînant des retards, des litiges ou même des sanctions fiscales. Cette omission concerne principalement l’obtention du certificat de décès et la consultation systématique d’un notaire, deux éléments indispensables pour initier correctement la procédure successorale.
Montrer le sommaire
L’obtention du certificat de décès
Première étape incontournable
Le certificat de décès constitue le document fondateur de toute succession. Sans lui, les héritiers ne peuvent pas :
- Ouvrir un compte bancaire dédié pour gérer les actifs du défunt
- Transférer les biens immobiliers ou mobiliers
- Régulariser les dettes du défunt auprès des créanciers
Les notaires soulignent que cette formalité est souvent retardée, parfois par méconnaissance ou par émotion. Pourtant, le délai légal pour déclarer un décès est de 72 heures, sous peine de sanctions administratives.
La consultation d’un notaire
Un rôle central dans la succession
Le notaire intervient à plusieurs niveaux :
- Inventaire des biens : évaluation précise des actifs et passifs
- Identification des héritiers : vérification des droits légaux et testamentaires
- Liquidation des droits de succession : calcul des abattements et exonérations applicables
Les héritiers non-résidents en France doivent particulièrement s’assurer de choisir la loi applicable (celle de leur nationalité ou de leur résidence), une démarche complexe sans assistance professionnelle.
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Les étapes clés d’une succession
L’inventaire des biens
Un processus rigoureux
L’inventaire inclut :
- Biens immobiliers : maisons, appartements, terrains
- Actifs financiers : comptes bancaires, placements, assurances-vie
- Dettes : prêts, loyers impayés, créances diverses
Cette étape permet de déterminer la valeur nette de la succession, essentielle pour calculer les droits de succession. Les notaires utilisent des méthodes spécifiques pour évaluer chaque type de bien, en s’appuyant sur des expertises si nécessaire.
L’identification des héritiers
Hiérarchie des droits
Le droit français établit une réserve héréditaire protégeant les enfants du défunt. En l’absence de testament, la répartition se fait selon des règles précises :
- 1 enfant : 50 % de la succession
- 2 enfants : 66 % répartis à parts égales
- 3 enfants ou plus : 75 % divisés entre eux
Le conjoint survivant bénéficie quant à lui d’une exonération totale des droits de succession, quel que soit le montant transmis.
Les exonérations souvent méconnues
Les abattements pour les héritiers directs
Des avantages fiscaux significatifs
Les héritiers en ligne directe (enfants, petits-enfants) bénéficient d’un abattement de 100 000 € par parent/enfant, renouvelable tous les 15 ans. Cela signifie qu’un enfant héritant 90 000 € ne paiera aucun droit de succession.
Les exonérations liées aux biens
Des cas spécifiques protégés
Plusieurs catégories de biens échappent partiellement ou totalement à l’imposition :
| Type de bien | Taux d’exonération | Conditions |
|–|||
| Résidence principale | 100 % | Pour le conjoint ou un enfant handicapé |
| Entreprises familiales | 75 % | Conservation pendant 6 ans |
| Biens agricoles | 75 % | Exploitation continue |
Ces dispositifs visent à préserver le patrimoine familial et professionnel, sous réserve de respecter des critères stricts.
Les conséquences d’une succession mal gérée
Les risques juridiques et financiers
Des erreurs coûteuses
Négliger les démarches essentielles expose les héritiers à :
- Des pénalités fiscales pour retard de déclaration
- Des litiges entre héritiers sur la répartition des biens
- La perte de droits sur des biens non déclarés
Un cas récent illustre ces dangers : un héritier non-résident ayant omis de déclarer un compte bancaire à l’étranger a dû payer des amendes et intérêts de retard après un contrôle fiscal.
La nécessité d’un accompagnement professionnel
Le rôle clé du notaire
Les notaires soulignent que leur intervention permet :
- D’éviter les erreurs dans l’interprétation des lois successorales
- D’optimiser le patrimoine via les exonérations disponibles
- De gérer les situations complexes (testaments internationaux, biens à l’étranger)
Ils rappellent que le Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés (FCDDV) doit être systématiquement consulté pour vérifier l’existence d’un testament.
Une vigilance accrue s’impose
Les successions en France exigent une rigueur administrative et une connaissance approfondie du droit. Les héritiers doivent impérativement :
- Obtenir rapidement le certificat de décès
- Consulter un notaire dès les premiers jours
- Vérifier l’existence d’un testament via le FCDDV
En négligeant ces étapes, ils s’exposent à des complications inutiles. Comme le résume le notaire : « Une succession bien gérée évite des années de procédures et préserve la paix familiale ».
Cette méconnaissance persistante souligne l’importance d’une information claire et accessible sur les droits et obligations successorales. Les pouvoirs publics et les professionnels du droit doivent renforcer leur communication pour éviter ces erreurs récurrentes.
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