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9 octobre 2025
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- 1 L’automne, la grande saison des courges
- 2 Le signe qui ne trompe pas : le pédoncule qui se dessèche
- 3 La vérification complémentaire : la peau résistante
- 4 La météo joue un rôle décisif
- 5 Comment bien récolter sans abîmer
- 6 Les variétés les plus faciles à conserver
- 7 Ce qu’il faut éviter à tout prix
- 8 Bonus : que faire des courges légèrement abîmées ?
- 9 Conclusion : lire les signes que la nature nous envoie
L’automne, la grande saison des courges
C’est chaque année le même rituel : dès que les feuilles jaunissent et que les matinées deviennent plus fraîches, les courges envahissent le potager. Potimarrons, butternuts, courges musquées ou spaghetti… elles apportent une touche de couleur et de douceur dans le jardin.
Mais encore faut-il savoir quand les récolter. Trop tôt, elles manquent de saveur et se conservent mal. Trop tard, elles risquent de pourrir au sol ou d’être abîmées par le froid.
Heureusement, il existe un signe visuel très précis, observable en octobre, qui permet de savoir que vos courges sont enfin prêtes à être récoltées et stockées pour tout l’hiver.
Le signe qui ne trompe pas : le pédoncule qui se dessèche
Beaucoup de jardiniers se fient à la couleur de la peau ou à la taille du fruit. Pourtant, le vrai indicateur de maturité, c’est le pédoncule — la tige qui relie la courge à la plante.
Quand la courge est prête :
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Le pédoncule devient dur, liégeux et commence à se craqueler.
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Il prend une teinte brunâtre au lieu du vert vif.
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Il semble presque “scellé” sur le fruit, comme une cicatrice naturelle.
C’est le signe que la sève ne circule plus, et que la courge a terminé sa croissance.
À ce stade, sa peau s’est durcie, sa chair s’est concentrée en sucre et elle est capable de se conserver plusieurs mois sans s’abîmer.
À l’inverse, si le pédoncule est encore vert et souple, c’est trop tôt : la courge contient encore beaucoup d’eau et sera sensible aux moisissures après la cueillette.

La vérification complémentaire : la peau résistante
Un autre test très simple vient confirmer la maturité : la dureté de la peau.
Appuyez doucement avec l’ongle sur la surface de la courge.
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Si la peau cède facilement, le fruit n’est pas prêt.
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Si elle résiste et garde sa brillance mate, la courge est mûre.
Ce durcissement de l’épiderme est une réaction naturelle : il forme une couche protectrice contre le froid et les champignons.
C’est ce qui permet de stocker certaines variétés — comme la Butternut ou la Musquée de Provence — jusqu’à 6 mois, parfois même plus, dans de bonnes conditions.
La météo joue un rôle décisif
Octobre est souvent le mois charnière : les jours raccourcissent, les températures baissent, mais les gelées ne sont pas encore là.
Pour que les courges terminent correctement leur maturation, elles ont besoin de quelques jours secs et ensoleillés.
Si la pluie s’installe ou que le thermomètre chute brutalement, il vaut mieux récolter les courges légèrement avant la maturité complète.
Elles pourront finir de durcir à l’abri, dans un endroit sec et ventilé, à l’abri du gel.
Astuce : on peut aussi faire pivoter légèrement les fruits sur le sol début octobre pour qu’ils sèchent uniformément et ne restent pas en contact avec l’humidité. Un petit lit de paille ou de planche sous chaque courge aide à éviter les points de pourriture.
Comment bien récolter sans abîmer
Une fois le pédoncule sec, il est temps de récolter.
Mais là encore, il y a quelques précautions à respecter :
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Utilisez un sécateur propre et bien affûté.
Ne tirez jamais sur la courge, cela risquerait d’arracher le pédoncule ou d’abîmer la peau. -
Laissez toujours un morceau de tige de 5 à 10 cm.
C’est une barrière naturelle contre les champignons et l’air humide. -
Manipulez-les avec douceur.
Une simple microfissure sur la peau peut compromettre la conservation. -
Faites-les sécher (curer) pendant 10 à 15 jours dans un endroit bien ventilé, à 20 °C environ.
Ce séchage permet à la peau de se durcir encore et prolonge leur durée de vie.
Pendant cette phase, évitez le contact direct avec le sol : posez les courges sur une grille, du carton ou un tapis de paille.
Les variétés les plus faciles à conserver
Toutes les courges ne se conservent pas aussi longtemps.
Voici celles qui supportent le mieux un stockage hivernal, à condition d’avoir été récoltées au bon stade :
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Butternut : jusqu’à 6 mois, dans un endroit frais et sec.
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Courge musquée de Provence : jusqu’à 8 mois, souvent plus sucrée après quelques semaines de repos.
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Potimarron : environ 3 à 4 mois, avec un goût de châtaigne qui s’affine avec le temps.
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Spaghetti : 2 à 3 mois, idéale pour des plats légers d’hiver.
Évitez de les stocker dans une cave humide : préférez un garage ou un cellier bien aéré, entre 12 et 15 °C.
Et ne les empilez jamais : chaque fruit doit respirer.
Mais il existe aussi un geste simple, souvent négligé, qui permet de garder les courges intactes tout l’hiver — un détail que beaucoup de jardiniers découvrent seulement après plusieurs saisons d’essais.
Ce qu’il faut éviter à tout prix
Même si les courges paraissent robustes, quelques erreurs réduisent considérablement leur durée de conservation :
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Récolter après une gelée : le froid altère les cellules de la peau et ouvre la voie aux moisissures.
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Laver les fruits : l’humidité fragilise la surface. Un simple chiffon sec suffit.
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Stocker avec des pommes ou poires : ces fruits dégagent de l’éthylène, un gaz qui accélère la décomposition.
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Poser sur du béton froid : cela crée de la condensation et des taches molles.
Avec un peu de vigilance, vos courges peuvent tenir jusqu’au printemps suivant, tout en gardant leur saveur sucrée et leur texture fondante.
Bonus : que faire des courges légèrement abîmées ?
Si certaines courges présentent une tache ou une petite fissure, inutile de les jeter.
Consommez-les en priorité :
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en veloutés avec un peu de lait de coco ou de crème,
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en gratin avec du fromage fondu,
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ou simplement rôties au four avec un filet d’huile et quelques herbes.
Elles se prêtent aussi très bien à la congélation : coupez-les en cubes et placez-les dans des sachets hermétiques après un léger blanchiment.
Conclusion : lire les signes que la nature nous envoie
Savoir quand récolter ses courges, c’est avant tout apprendre à observer.
Le pédoncule sec, la peau dure et le fruit bien coloré sont les indices visuels que la nature nous donne pour indiquer que la récolte est prête.
En suivant ces signes simples, non seulement les courges se conservent tout l’hiver, mais elles gagnent aussi en goût et en douceur.
C’est une récompense bien méritée pour le jardinier patient qui a su attendre le bon moment, entre soleil d’octobre et brumes du matin.
Car au fond, le secret d’une bonne récolte de courges, ce n’est pas la chance ni la technique, mais le regard attentif posé sur la terre et ses rythmes — ce petit signe visuel qui dit simplement :
« C’est le moment. »
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