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9 octobre 2025Elles s’invitent discrètement dès que les températures chutent. Les punaises vertes, reconnaissables à leur forme aplatie et à leur odeur caractéristique, cherchent un abri chaud pour passer l’hiver.
Fenêtres, cadres, volets, vérandas… tout y passe. Et si elles ne sont pas dangereuses, leur présence peut vite devenir agaçante, surtout lorsqu’elles se glissent à l’intérieur.
Plutôt que de sortir l’aspirateur ou le spray répulsif à chaque apparition, il existe trois gestes simples à faire à l’automne pour éviter qu’elles n’élisent domicile chez vous.
Des gestes naturels, efficaces, et faciles à mettre en place, sans aucun produit chimique.
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1/ Nettoyer et désencombrer les abords de la maison
À l’automne, les punaises vertes quittent les potagers et les champs pour chercher des recoins où se protéger du froid.
Leur priorité : trouver des zones sèches, à l’abri du vent et de la pluie. C’est pourquoi elles adorent les abords des habitations, surtout les zones mal entretenues.
Un bon nettoyage d’automne fait toute la différence :
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Tailler les plantes grimpantes comme le lierre ou la vigne vierge. Ce sont de véritables refuges à punaises.
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Éloigner les tas de bois, de pots vides ou de planches du mur. Ces objets stockés contre la façade créent des abris parfaits.
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Dépoussiérer les rebords de fenêtres et les volets pour éliminer les insectes qui s’y cachent déjà.
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Ramasser les feuilles mortes accumulées autour de la maison, car elles conservent la chaleur et attirent les punaises en quête d’un abri.
Ce grand nettoyage a un double effet : il rend l’extérieur plus propre et il supprime la majorité des cachettes potentielles.
Les punaises, privées de refuge, continuent leur route ailleurs.

2/ Créer une barrière naturelle contre les punaises
Une fois les abords dégagés, l’étape suivante consiste à protéger les points d’entrée : fenêtres, portes, grilles d’aération, combles et fissures.
Les punaises n’aiment pas certaines odeurs fortes, en particulier celles des plantes aromatiques. Vous pouvez donc créer une barrière olfactive très efficace avec des solutions naturelles :
Le spray répulsif maison
Dans un vaporisateur, mélangez :
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250 ml d’eau
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2 cuillères à soupe de vinaigre blanc
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10 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée
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5 gouttes d’huile essentielle de citronnelle
Pulvérisez ce mélange sur les cadres de portes, les joints de fenêtres et les moustiquaires.
L’odeur repousse naturellement les punaises sans nuire aux animaux domestiques.
Les plantes anti-punaises
Certaines plantes ont un effet répulsif durable. À installer près des ouvertures ou en jardinière :
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La menthe poivrée : très odorante, elle fait fuir la plupart des insectes.
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La lavande : efficace contre les punaises et agréable pour nous.
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Le basilic citronné ou le romarin : parfaits sur les rebords de fenêtre.
Et pour une protection supplémentaire, pensez à vérifier les joints des fenêtres. Les bandes d’étanchéité adhésives sont très simples à poser et bloquent l’accès aux moindres interstices.
En plus d’empêcher les insectes d’entrer, elles améliorent l’isolation thermique de la maison pendant l’hiver.
C’est d’ailleurs en adoptant un plan de rotation à 3 blocs que de nombreux jardiniers ont réussi à sauver leur potager des maladies à répétition.
3/ Favoriser la biodiversité du jardin
Les punaises vertes se développent surtout dans les jardins où les prédateurs naturels ont disparu.
Plutôt que de chercher à les éliminer une par une, l’idée est donc de restaurer l’équilibre naturel.
Pour cela, quelques gestes suffisent :
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Planter des fleurs mellifères comme la bourrache, le fenouil ou la camomille. Elles attirent les chrysopes, coccinelles et guêpes parasitoïdes, de grands consommateurs d’œufs de punaises.
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Laisser une petite zone sauvage dans un coin du jardin. Les insectes auxiliaires ont besoin de cachettes pour passer l’hiver.
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Éviter les insecticides chimiques, qui tuent autant les nuisibles que les alliés du potager.
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Installer un hôtel à insectes ou simplement quelques fagots de tiges creuses. Ces abris naturels accueillent les prédateurs des punaises vertes.
Au bout de quelques saisons, le résultat se fait sentir : les punaises sont moins nombreuses, les oiseaux et auxiliaires plus présents, et le jardin retrouve son équilibre.
Bonus : prévenir dans la maison aussi
Même avec un extérieur bien entretenu, quelques punaises peuvent encore tenter leur chance.
Pour éviter qu’elles ne s’installent à l’intérieur :
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Fermer les moustiquaires dès la tombée de la nuit.
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Nettoyer régulièrement les encadrements de fenêtres à l’eau savonneuse ou au vinaigre dilué.
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Aspirer doucement les punaises aperçues sans les écraser (leur odeur attire leurs congénères).
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Éviter les lumières fortes la nuit près des ouvertures, car elles y sont attirées.
Si quelques individus s’introduisent malgré tout, pas d’inquiétude : la plupart cherchent seulement à hiverner et ne se reproduisent pas à l’intérieur.
En les éliminant rapidement, le problème reste limité.
Un jardin plus vivant, une maison plus tranquille
Ces gestes d’automne ne demandent ni grand matériel ni budget.
Ils reposent simplement sur la prévention et le bon sens écologique.
En nettoyant les abords, en renforçant les protections naturelles et en favorisant la biodiversité, on agit à la fois sur la cause et sur les conséquences.
Résultat :
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moins d’insectes à l’intérieur,
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un jardin équilibré,
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et une maison plus saine et plus sereine tout l’hiver.
Et pour aller encore plus loin, on peut aussi planter des arbustes à baies comme le cotonéaster, le sureau ou l’aubépine.
Ils nourrissent les oiseaux pendant la saison froide — et ces derniers participent naturellement à la régulation des populations d’insectes.
En conclusion : un trio gagnant
La lutte contre les punaises vertes n’a rien de compliqué.
Elle repose sur trois piliers simples mais efficaces :
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Éliminer les cachettes autour de la maison.
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Créer une barrière naturelle et odorante.
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Encourager les auxiliaires du jardin.
Ces gestes ne demandent qu’un peu de régularité et un minimum de préparation avant l’hiver.
Une fois adoptés, ils deviennent de véritables réflexes de saison — et permettent de profiter de l’automne sans se soucier des indésirables.
Parce qu’au fond, protéger sa maison, ce n’est pas une question de produits chimiques ou de chance, mais de savoir préparer le terrain au bon moment.
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